A quelques mois de la Conférence de Paris sur le climat (COP21), le gouvernement réaffirme sa volonté de faire de la transition énergétique le moteur de la croissance de demain. Un certain nombre de mesures ont été adoptées pour obliger les entreprises à prendre en compte le changement climatique dans leur choix stratégiques et pour encourager les investissements verts.
Communiqué de presse 22 mai 2015 :
Lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte à l’Assemblée nationale, Ségolène Royal a fait adopter plusieurs mesures phares pour la prise en compte du changement climatique par les entreprises et investisseurs :
1) L’analyse des risques financiers liés aux changements climatiques et les mesures que prend l’entreprise pour les réduire en mettant en œuvre une stratégie bas-carbone dans toutes les composantes de son activité devront figurer dans le rapport du président du conseil d’administration.
Ce rapport est approuvé par le conseil d’administration et par l’assemblée générale des actionnaires, au même titre que les comptes annuels et le rapport de gestion. C’est donc une disposition essentielle pour que tous les décideurs, administrateurs et actionnaires, prennent pleinement conscience des enjeux du changement climatique liés à leur entreprise
2) Prise en compte des enjeux climatiques dans le reporting RSE (responsabilité sociétale des entreprises), en élargissant les informations prévues dans le rapport présenté par les organes dirigeants de l’entreprise en assemblée générale des actionnaires aux conséquences sur le changement climatique de l’activité de l’entreprise et de l’usage des biens et services qu’elle produit. Cette extension à l’usage des biens et services qu’elle produit est une avancée majeure.
3) Prise en compte du changement climatique dans les « tests de résistance » aux crises que doit régulièrement réaliser le système financier, sous le contrôle de la supervision bancaire. Cette mesure met en œuvre un engagement pris par la France au G20.
4) Pour les investisseurs institutionnels : objectifs indicatifs d’augmentation de la part verte des investissements français et demande de justification pour les moyens qu’ils mettent en œuvre pour les atteindre.
Cette disposition permet aussi de connaître l’empreinte carbone des actifs des investisseurs institutionnels. Il s’agit d’une première réponse :
Avec ces dispositions, la France se dote de la législation la plus avancée sur le sujet.
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