Depuis les événements en Ukraine et la Russie qui menace de couper le robinet de son gaz naturel, l’Allemagne se remet à étudier la solution du gaz de schiste, considérée pour certain comme l’unique solution pour l’Europe pour sortir de la crise énergétique et de l’emprise du gaz Russe.
La Chine passe un accord de 400 milliards avec Gazprom
Fin mai, la Russie et la Chine ont un signé un accord commercial de 400 milliards de dollars sur une période de 30 ans concernant l’approvisionnement de la Chine en gaz naturel par Gazprom. Cette nouvelle alliance risque d’accentuer la crise énergétique dans les pays de l’UE avec un gaz naturel qui va continuer à augmenter. Pour faire face à cette pression, le gaz de schiste n’a pas fini de faire parler de lui et l’Allemagne, un de premier producteur d’énergie verte en Europe, relance le débat.
L’indépendance énergétique est à nos portes, mais à quel prix ?
Le sous-sol de l’Europe regorge de gaz de schiste, c’est d’ailleurs la France qui détient le plus gros gisement avec 3.9 milliards de mètres cubes. Doit-on nous passer de cette nouvelle énergie, qui permet aux Etats-Unis d’envisager de devenir indépendant énergétiquement d’ici quelques années, ou devons-nous profiter de cette ressource naturelle ? La question est loin d’être tranchée.
C’est malheureusement la fracturation hydraulique qui pose problème. Cette technique qui consiste à injecter dans les sols un mélange d’eau et de produits chimiques pour le libérer le gaz, a un impact environnemental très élevé.
Qu’elle sera la décision de l’Allemagne à ce sujet ? Une affaire à suivre dans les prochaines semaines.
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