Eolien, photovoltaïque, hydraulique, biomasse solide, biogaz, déchets urbains renouvelables, géothermie, énergies marines, solaire thermodynamique, chaque filières est étudiée à la loupe. Puissance installée, part dans le mix énergétique français, nombre d’emplois créés, chiffre d’affaire, perspectives d’avenir, ce baromètre des énergies renouvelables électriques en France est une mine d’informations et d’outils qui permet d’étudier chaque filière, région par région.
Le schéma régional climat air énergie (SRCAE)
L’objectif de ce dispositif est de dresser un état des lieux énergétique du territoire régional (bilan de production, de consommation et des potentiels énergétiques de la région), de définir les objectifs régionaux détaillés à partir des engagements nationaux et internationaux de la France, et des directives et décisions de l’Union Européenne, et d’établir un schéma régional éolien (SRE) qui va définir les zones favorables au développement de cette énergie sur le territoire régional. Début 2014, l’ensemble des régions ont élaboré un SRCAE. Cela a permis de mettre en avant le fait que les régions ont un potentiel de développement des Enr et des objectifs plus ambitieux que les objectifs au niveau national, notamment pour le photovoltaïque où le potentiel de développement est trois fois supérieure a l’objectif que s’est fixé la France.
2013, encore une année difficile pour les énergies renouvelables
Le ralentissement du secteur continue. L’éolien et le photovoltaïque ont une nouvelle fois enregistré un recul des taux de progression de leur capacité installée. Le secteur de l’hydroélectricité est en attente du dénouement du dossier du renouvèlement des concessions. Les filières biomasses évoluent lentement à cause de tarifs d’achat jugés trop peu incitatifs. En ce qui concerne les autres filières émergentes (énergies marines, solaire thermodynamique, électricité géothermique), elles ont du mal à quitter le stade expérimental.
2014, l’année du rebond ?
Le contexte international permet d’espérer une inversion de la tendance en France en 2014. L’agence nationale de l’énergie estime que la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial pourrait atteindre 25% en 2018 contre 20,8% en 2012, et que les filières pourraient être fortement dopées par l’expansion géographique des marchés et par l’augmentation de leur compétitivité face aux solutions traditionnelles. Au niveau national, les premières mesures visant à simplifier l’aboutissement des projets Enr commencent à se faire sentir. On constate également une dynamique croissante des régions qui n’hésitent plus à afficher leurs ambitions et à promouvoir de nouveaux projets innovants. C’est donc à l’échelle des territoires que la transition énergétique à le plus de chance d’aboutir. Il manque aujourd’hui un soutien stable et clair au niveau national pour atteindre l’objectif que la France s’est fixée à l’horizon 2020, 27% de la consommation finale d’électricité doit être issue d’énergies renouvelables.
Consulter le baromètre 2013 des énergies renouvelables électriques en France
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