Cette conférence fait suite à la signature de l’accord de Paris qui a eu lieu le 22 avril à New York. Des objectifs ambitieux et clairs ont été définis pour donner de la visibilité aux acteurs de la transition énergétique. Une démarche saluée par les associations environnementales qui attendent désormais que les belles paroles se transforment en actes.
Priorité aux énergies renouvelables
L’objectif de la France est d’atteindre 40% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique d’ici 2030, avec le doublement de l’éolien, le triplement du photovoltaïque et la fermeture de nos vielles centrales nucléaires. Des appels d’offre sont déjà en cours pour le développement de l’éolien en mer, et d’autres vont bientôt être lancés pour le développement de la petite hydroélectricité. La France souhaite également développer sa filière hydrogène, de la production à la distribution, et a annoncé le lancement de l’appel à projets « Territoires à hydrogène ».
La transition énergétique des bâtiments
Une série de décrets vont être publiés dans les prochaines semaines pour instaurer une réelle dynamique de réduction de notre consommation d’énergie et de recours aux énergies propres.
Compteurs individuels, travaux d’isolation obligatoire, bonus de constructibilité pour les bâtiments à énergie positive et haute performance environnementale, rénovation des bâtiments tertiaires, obligation de pré-câblage pour véhicules électriques et de locaux vélos, fonds de garantie de la rénovation énergétique, révision des performances énergétiques pour les bâtiments existants, stratégie nationale de mobilisation de la biomasse, financement participatif des ENR, complément de rémunération pour les énergies renouvelables, ou encore un décret sur les couverts jetables seront publiées dans le courant de l’année.
D’autres sujets à l’étude
La conférence environnementale a également été l’occasion de tables rondes sur des sujets tels que : la réduction des émissions de CO² dans l’aviation et le transport maritime ; la fixation d’une taxe carbone qui devrait entrer en vigueur en France le 1er janvier 2017 ; l’implication des citoyens, des territoires et des entreprises pour la transition écologique ; l’exemplarité de l’Etat concernant l’attribution des marchés publics qui doivent bénéficier à des entreprises locales ; l’amélioration du cadre de vie et de la santé en renforçant nos actions de conquête de la biodiversité.
Dossier de presse : Conférence environnementale 2016
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